Amita A Aimé

Un hiver long et rude – Mary Lawson

Coucou !

 

Voici une lecture très hivernale pour bien finir l’hiver et déjà attendre le printemps !

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Résumé : C’est l’histoire d’une famille, au Canada dans les années 1966, ils sont 10 et Megan, seule fille, doit s’occuper de tout et de tous, jusqu’au jour, à ses 21 ans, où elle décide d’aller vivre sa vie !

Comme sa famille va-t-elle se débrouiller sans elle ?

Un roman qui oscille entre le Grand Nord Canadien et le Londres des années 1960 – 70.

Ma note : 16/20

Ce qui fait le charme du livre, ce n’est pas réellement son histoire, assez simple en somme, mais plutôt ses personnages.

C’est un roman polyphonique, nous retrouvons donc par intervalles régulières, la voix de Megan, à Londres en 1966, d’Edward (le père de famille) au Canada en 1969 et de Tom, également au Canada en 1969.

Ce triple point de vue est intéressant puisqu’il nous permet de nous rendre compte de l’évolution de la famille sans Megan, mais aussi de sa vie à elle.

De plus, chaque personnage qui nous offre son point de vue, nous offre aussi son histoire personnelle qui s’emboîte dans la grande intrigue.

C’est une histoire qui s’intensifie beaucoup au fil des pages, et qui, à mon avis, nous apprend aussi beaucoup sur la vie et sur ce que c’est qu’être parent, ou tout simplement ce que c’est que devenir adulte.

Certains parents ne sont pas adultes pour autant…

Mais la plupart des émotions m’ont bel et bien été apportées par les personnages, qui grandissent beaucoup au travers des pages.

Ils sont complexes et profonds et c’est ça qui m’a tout de suite permis de m’immerger dans le roman et de l’apprécier.

On apprend à les connaître, même peut-être à les apprécier, et de plus en plus on éprouve de la compassion pour eux, on les comprend.

Le dernier point sur lequel je m’attarderai ce sont les endroits que nous découvrons, en effet, le livre oscille entre le Grand Nord Canadien et le Londres pimpant des années 1960.

En plus d’un changement de décor, on a aussi un changement d’époque, le dépaysement est donc total, et incroyablement intéressant.

Rassurez-vous, il n’y a pas de longues descriptions barbantes des paysages ou de longs pavés sur l’histoire et la culture du pays, c’est plus le mode de vie qu’on découvre et ça nous offre un tableau tout aussi réel.

Pour conclure, c’est une lecture qui m’a plu dès le début, par son style simple et agréable et ses personnages auxquels je me suis tout de suite attachée. Cependant, le livre ne prend vraiment son intensité totale qu’aux six derniers chapitres, et à ce moment là, impossible de quitter les personnages.

Une fin intense et terrible à la fois, et pourtant tout ceci est si vrai, si réel.

Amita

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